Reprise du travail, vos expériences

Merci pour ces expériences,

Pour ta question Gye, c’est en horlogerie de luxe (la spécialité sur le coin).le poste n’est pas encore défini,mais c’est un job qui demande minutie,dextérité,concentration et bien sur rendement.

Le mi temps a été refusé car c’est un nouvel employeur,j’avais signé mon contrat 1mois avant,et devait commencer quand on a découvert la maladie.donc contrat suisse en stand by,ma demission prendra fin à la fin de mon arrêt maladie chez mon ancien employeur (convention collective)… la situation est un peut delicate…

Ce n’est pas temps financièrement que je veux reprendre,mais plutôt pour passer à autre chose,voir des gens, être "active ".d’un autre côté,la sieste de l’aprem est encore bien présente,je deviens vite irritable quand je commence à être fatiguée. (juste le ménage ou une balade parfois me suffise à me sentir un peut fatigué,et à déclencher pour la moindre contrariété une dispute),d’ailleurs est ce que sa vous arrive aussi??

Si vous avez d’autres expériences /conseils pour la reprise n’hesitez pas…

Bonjour à tous,

Je reviens vers vous concernant la question du travail.

J’ai fini les chimio courant avril 2016. Les traitements ont été assez violent et lourd, beaucoup de réactions,de fatigue (vous connaissez le truc). Mon hemato ne veut pas que je reprenne avant fin septembre (j’ai rdv fin août pour le suivit) et en mis temps thérapeutique.
Seulement en suisse (je serai frontalière) mon employeur refuse le mis temps thérapeutique, on fait du 40h/semaine avec 2h de route par jour.

Je voulais connaître vos expériences concernant la reprise du travail…
Combien de temps après la fin des traitements avez vous pu reprendre le travail?
Avez vous rapidement retrouver vos marques? Comment gérer vous la fatigue ( j’ai l’impression d’être toujours fatigué,les yeux qui piquent,léger maux de tête…malgré tout j’arrive à faire des choses la journée…)

Sa m’inquiète un peut, j’entend un peut de tout, certain me conseille d’attendre encore quelques temps, si jamais je n’arrive pas a suivre le rythme…d’autres me font comprendre que puisque je me permet d’aller me promener la journée,faire des sorties, alors je suis capable d’aller travailler. Et que de toute façon,sa n’est pas en fesant rien que je retrouvais la forme…

Merci d’avance pour vos conseils!

Salut,
Tout d’abord j’espère que tu vas mieux. Pour moi, j’avais déjà repris à ma demande le travail pendant mon ABVD que j’avais du interrompre pour la suite des traitements. Mon médecin l’employeur a le droit de refuser le mi-temps thérapeutique. Pour moi ils ont été compréhensifs. J’ai du voir la médecine du travail avec qui on a aménagé de se que je pouvais faire en terme d’heure. Aujourd’hui je fais 10 h par semaine depuis le début de l’année et j’ai encore du mal à me remettre de mes traitements. Ce sont des périodes de 3 mois reconductibles. Pourquoi ton employeur ne veut pas te l’accorder??? Ceci est mon expérience donc j’espère que d’autres témoignages viendront affirmer ou infirmer mes propos.
Bonne journée à toi?

Salut Minipouce,

J’ai fini les traitements en septembre 2011 et ai repris le travail en mai 2012 directement à temps plein. J’ai changé de boulot, du coup personne ne savait rien de mes traitements, fatigue…

C’était assez difficile, même si ici c’est en effet 35h/semaine, j’en faisais plutot 40 à 42.
A part le boulot je ne faisais pratiquement rien d’autres, au moindre écart (coucher un peu plus tard, sortie…) je tombais malade (rhume, bronchite…).

Je pense que cela m’a bien pris une année pour reprendre des forces et réussir à “revivre” normalement.

Concernant les remarques du genre : si tu peux aller profiter du soleil, tu peux bien aller au boulot, j’avoue être assez choquée.

Personnellement, je n’étais pas vraiment prête à retourner au boulot en mai, c’est un concours de circonstances, j’avais postulé comme ça et j’ai été prise. je n’ai pas refusé, car cela nous permettait d’enfin déménager dans la ville que nous souhaitions.
J’aurais bien aimé encore profiter, profiter de la vie, aller tranquillement et laisser du temps à mon corps et mon esprit de se remettre de cette épreuve.

J’avoue quand même que cela a été d’un coté salutaire, d’aller bosser, comme personne ne savait rien, impossible de parler de la maladie, de mes problèmes… je ne pouvais penser à la maladie constamment…

En tout cas à toi de voir, ce que tu veux faire, mais si les conditions sont temps plein + 2h de trajet, si j’étais toi, j’attendrais un peu d’etre bien en forme. Je ne sais pas ce que tu fais comme boulot, mais moi je sais que ma mémoire, concentration… n’avaient pas retrouvés toutes leurs capacités. Cela demande du coup, beaucoup plus d’énergie au quotidien pour rester à flot.