Réponse

Je rapporte ce que l’ORL m’a dit mais je ne le connais pas, c 'était la première fois que je le rencontrais. Mon médecin traitant est pour la biopsie. Oui j’essaierai de lui poser les questions. Je sens que je commence à … je ne trouve pas le mot. A avoir peur mais comme on dit la peur n’évite pas le danger. Je crois que cette période d’attente, joue sur le moral. J’essaie de continuer de vaquer à mes occupations habituelles mais cela me semble long. Bien entendu, je ne veux pas me centrer sur moi et j’ai bien conscience que beaucoup de personnes ont traversé cette période d’attente.

La période d’attente est psychologiquement la pire période… En tout cas cela l’avait été pour moi, et mon hémato et ma psy m’avaient confirmé que c’était le cas pour beaucoup de personnes. C’est tout à fait normal d’avoir peur, et d’angoisser de l’incertitude.
Je ne peux que vous conseiller d’aller consulter un psy ou autre, et pour ma part ma psy m’avait fait découvrir la résonnance cardiaque et ça me calmait bien quand je stressais trop.

Bon courage,

Marine

Oui Marinière la période d’attente est dure même si je pense que si cela se confirme, le pire reste à venir. Pour l’instant, j’essaie de gérer au mieux mes émotions. De partager avec vous m’aide à mieux comprendre et surtout pouvoir quelque part, se confier. Car pour l’instant autour de moi, j’en ai parlé à peu de personnes. Car rien n’est sur d’une part et d’autre part, je ne suis pas prête à gérer les inquiétudes de mon entourage. J’espère ne pas être égoïste en disant cela. Je suis naturellement proche des autres et à l’écoute. Mais pour l’instant partager alors que je suis dans l’incertitude cela me parait compliqué.

C’est tout à fait compréhensible. Si vous y arrivez, essayer peut-être de trouver un proche à qui vous pouvez vous confier.
Gérer les proches est un sujet en soi quand on est malade, et malheureusement les patients ne sont pas du tout accompagné sur cela…
Pour le moment, faites ce qui est le mieux pour vous. Ma psy m’a un jour dit “Marine, tu es malade, il va falloir commencer à penser un peu à toi et à être un peu égoïste”. Avec du recul, je comprends qu’elle voulait simplement que je me protège et que je fasse ce dont j’avais besoin. Je ne dis pas de faire du mal aux autres évidemment, mais de faire passer ses propres besoins avant ce que les autres ont envie (ex. ils veulent me parler, mais moi je suis fatiguée).

Tout à fait, vous avez entièrement raison.
Ma sœur a été malade et pensant qu’elle avait besoin d’être entourée, ce qui est vrai, nous l’avons peut-être fatiguée sans le vouloir. Et je m’en suis rendue compte et elle n’a jamais osé nous le dire

Malheureusement personne ne peut deviner ce dont a envie ou besoin une autre personne… La seule chose qui fonctionne est la communication mais aussi respecter les choix de l’autre :

  • Est ce que tu as envie qu’on en parle ? et respecter le oui ou non
    Etc.
    Mais ça ne veut pas dire que c’est facile pour autant

Je pense que pour ma soeur elle culpabilisait car on se rendait disponible et bien plus. Mais il est vrai que faut respecter les temps où on peut se poser, se reposer.

Je comprends, j’ai beaucoup culpabilisé car ma maman s’était arrêté de travailler pour s’occuper de moi. Néanmoins, j’ai préféré au final l’en remercier car ça m’a beaucoup aidé de l’avoir à mes côtés pour m’aider. Et je pense que de son point de vue, ma maman ne pouvait pas imaginer faire autrement.

Je pense vraiment que c’est important de simplement communiquer, pour que ça se passe au mieux de ce qui est possible dans ce genre de situation pour tout le monde.

Tout à fait, la communication mais avoir appris à le faire même s’il n’est jamais trop tard pour le faire bien sûr. Ma sœur m’a remercié d’avoir été à ses côtés, pour moi je ne pouvais pas faire être autrement comme votre maman.

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