besoin de conseils

bonjour fleur
étre à l’écoute de son corps sans pour autant devenir parano
profiter de la vie s’occuper ne pas se focaliser sur la maladie
après les méthodes changent on greffe de plus en plus tard et je te le souhaite pas
il faut essayer de gérer son angoisse avoir une bonne hygiéne de vie
n’hésite pas à revenir faire un petit coucou
le 13 juin je féterai mes 6 ans de greffe !

bonjour,

J’ai 62 ans, je suis en remission mais j’ai peur de faire une rechute car mon corps, vu mon age, ne pourrait supporter une greffe ou alo greffe.

J’adresse ce message aux malades en longue rémission, pour me donner des conseils afin de ne pas rechuter.

Je suis tres angoissée. Merci beaucoup.

Bonsoir Fleur, je ne peux malheureusement pas te conseiller car j’en suis au début de la maladie, deux ans d’abstention thérapeutique et là j’attaque le traitement car le lymphome est devenu agressif. Mais une chose est sûre essaie de te détendre. Si tu peux te trouver le livre “Revivre” de Guy Corneau et le mettre en livre de chevet, tu y trouveras les ressources nécessaires je pense pour moins stresser.
Bon courage.
Claude

Bonjour,

Je suis en rémission depuis peu. L’angoisse est passée avec l’aide regulière d’un psychologue tout au long de la maladie et encore maintenant.

Il faut pouvoir exprimer ses inquiètudes sans affecter son entourage. C’est pour cela que les psychologues sont payés!

J’ai gardé une très bonne hygiène de vie, je suis plus prudent et à l’écoute de mon corps, c’est à dire se reposer quand il le faut, limiter les excès mais sans se priver, ne plus se stresser pour les sujets qui n’en valent pas la peine, essentiellement au travail.

Il faut du temps pour éliminer les effets des médicaments. Je ne sais pas depuis quand vous avez arreté les chimios mais il faut beaucoup de temps pour en éliminer les effets secondaire et retrouver une énergie normale. (6 mois à un an environ pour moi).

Enfin, de nouvelles opportunités et de nouveaux projets qui se sont présentés ont été l’occasion de rebondir et de se projeter dans un futur meilleur.

Voltaire a écrit: Le travail éloigne de nous trois grands maux, l’ennui, le vice et le besoin.

On pourrait ajouter qu’il éloigne également l’angoisse !

A+