Différents traitements et composition utilisé dans les lymphomes.

c’est le protocole qu’on a applique avec mon lymphome cerebral en plus du premier bizzz

Information prise sur le site infocancer-ARCAGY (merci à eux)

La chimiothérapie
Introduction

Un lymphome est, lors de son diagnostic, une maladie disséminée qui requiert des traitements systémiques. De ce fait, la chimiothérapie tient une place très importante dans le traitement des lymphomes, quel qu’en soit le stade d’évolution. La chimiothérapie est active, même aux stades avancés de la maladie.
L’objectif du traitement est « stériliser » les proliférations de cellules dans les ganglions lymphatiques.

Quelques idées générales …

UN PEU D’HISTOIRE …

La chimiothérapie est un traitement du cancer à base de médicaments qui a été découvert au cours des années 1940.
C’est un traitement systémique parce qu’il intéresse le corps tout entier. Les médicaments circulent dans le sang pour atteindre les cellules cancéreuses dans le corps tout entier. Ils peuvent être administrés par voie intraveineuse ou par voie orale.
Ces médicaments ont pour but de détruire les cellules cancéreuses. La particularité de ces drogues est qu’elles sont toxiques sur toutes les cellules capables de se diviser. Les chimiothérapies bloquent la prolifération des cellules cancéreuses tout comme des autres, en empêchant la synthèse d’ADN indispensable à la duplication des cellules et en détruisant les fibres de la trame cellulaire (qui structurent la cellule).

COMMENT S’ADMINISTRE LE TRAITEMENT ?

La chimiothérapie est administrée en cycles. Chaque période de traitement est suivie d’une période de repos thérapeutique permettant la récupération des lignées cellulaires normales affectées par le ou les médicaments.

La chimiothérapie dans les lymphomes

C’EST LA BASE DU TRAITEMENT …

La chimiothérapie constitue maintenant le traitement essentiel des LNH. Elle est basée sur des associations dont les doses varient en fonction de l’âge et du type de lymphome.
De nombreux médicaments et associations de médicaments anticancéreux (protocole de traitement) sont efficaces dans le traitement des lymphomes. Leur utilisation dépend du type de lymphome et de son extension.
Dans certains lymphomes existe un risque de rechute méningée (méninges = enveloppes du cerveau et de la moelle épinière) et il donc nécessaire d’administrer, à intervalle régulier (entre 4 et 12 fois), la chimiothérapie (méthotrexate) dans les méninges par ponction lombaire.

SON APPLICATION REPOND A DES CRITERES STRICTS…

Les principes régissant l’utilisation de ces protocoles de chimiothérapie dans le traitement des lymphomes sont les suivants :

Une rémission complète doit être obtenue avec le traitement de première intention pour pouvoir guérir la maladie. Une rémission « complète » correspond à la disparition complète des signes de la maladie.
Les protocoles de chimiothérapie doivent être délivrés à pleines doses, en respectant les intervalles thérapeutiques. L’utilisation de facteurs de croissance hématopoïétiques (G-CSF ou GM-CSF) peut être utile dans certains cas pour respecter le rythme des cycles et éviter les diminutions de doses.
Les traitements durent de quatre à huit mois ; des traitements plus prolongés ne sont pas nécessaires, en règle générale, lorsqu’une réponse initiale est satisfaisante.

Le choix d’un protocole par l’équipe d’oncologie est fonction du type de lymphomes, son extension et de votre état général (voir plus loin). Il est important de savoir que tous les protocoles décrits dans ce document ont été validés sur le plan scientifique. Ce sont des traitements dits « standard ».

EN PRATIQUE…

La durée totale d’une chimiothérapie est généralement de 3 à 6 mois, selon les schémas thérapeutiques utilisés. Le protocole de traitement est défini à l’avance par le médecin responsable mais il peut être modifié en fonction de la réponse de la maladie. Ce traitement est le plus souvent administré en hôpital de jour mais parfois des hospitalisations sont nécessaires en raison du type de traitement ou de l’état du patient.

Les options thérapeutiques

LES MONOTHÉRAPIES

Le chlorambucil (Chloraminophène™) ou le cyclophosphamide (Endoxan™)

Ce sont des agents alkylants. Ils sont administrés par voie orale. Ils sont utilisés dans les lymphomes de bas grade de type folliculaires. Ce traitement implique une surveillance de l’hémogramme (NFS) 1 à 2 fois par mois.

La cladrabine (Leustatine™)

C’est un analogue de l’adénosine, le 2-chlorodéoxyadénosine (2-CDA). C’est un médicament utilisé pour le traitement des lymphomes et plus particulièrement de la leucémie à tricholeucocytes.
La cladrabine s’administre par voie intraveineuse à la dose moyenne de 3,6 mg/m²/jour sur 7 jours consécutifs. La perfusion dure 24 heures.

LES ASSOCIATIONS DE CHIMIOTHÉRAPIE

Les deux grands classiques (protocoles incluant la doxorubicine)

Le CHOP
C’est une association de chimiothérapie qui demeure le traitement standard dans certains pays, dont les États-Unis. En Europe cette chimiothérapie est réservée, aux patients âgés de plus de 60 ans.
Le traitement est administré en perfusions intraveineuses. En pratique vous recevez une perfusion à l’hôpital d’environ 2 heures à J1 de CHOP puis de prédnisone pendant 4 jours, par voie orale.

C = C yclophosphamide (Endoxan™) : 750 mg/m² à J1
H = H ydroxyadriamycine (Adriblastine™) : 50 mg/m² à J1
O = O ncovin ™ vincristine : 1 mg/m² à J1
P = P rédnisone (Solupred™) : 40 mg/m² de J1 à J5

Cette chimiothérapie requiert une surveillance hématologique tous les 8 jours. Une diminution des globules bancs (granulopénie) surtout entre J-7 à J-14 (le nadir) est habituelle.
Le cycle de chimiothérapie est recommencé, toutes les 3 semaines, pour 3 à 6 cures consécutives.

Le R-CHOP
Ce protocole comprend l’administration de 5 médicaments :

R = R ituximab (MabThéra TM )
C = C yclophosphamide (Endoxan™) : 750 mg/m² à J1
H = H ydroxyadriamycine (Adriblastine™) : 50 mg/m² à J1
O = O ncovin ™ vincristine : 1 mg/m² à J1
P = P rédnisone (Solupred™) : 40 mg/m² de J1 à J5

La durée moyenne de l’administration à l’hôpital sera de 3 à 5 heures (sauf la première
fois, environ 7 heures). Ce cycle est répété tous les 21 jours.

L’ACVBP
Dans de nombreux centres spécialisés, l’ACVBP (Adriamycine + Cyclophosphamide + Vindésine + Bléomycine + Prédnisone) est la chimiothérapie de référence dans le traitement des lymphomes agressifs. Ce protocole dense est administré en perfusions intraveineuses et comporte :

Une phase d'induction ( ACVBP proprement dit) dont le but est d'obtenir la disparition rapide de tous les signes de la maladie. Le cycle de chimiothérapie est recommencé toutes les 2 semaines. Cette chimiothérapie intensive dure de deux à trois mois. Il comprend :

    A driamycine : 75 mg/m² à J1
    C yclophosphamide (Endoxan™) : 1200 mg/m² à J1
    V indésine (Eldésine™) : 2 mg/m² à J1 et J5
    B léomycine : 10 mg/m² à J1 et J5
    P rédnisone (Solupred™) : 40 mg/m² de J1 à J5

Une phase de consolidation qui peut consister en des chimiothérapies tous les quinze jours pendant quatre mois ou en une intensification avec autogreffe
Une « prophylaxie méningée » avec du méthotrexate intrathécal à J2 est souvent associée.

D’autres options possibles…

Le CHVP + INF
La chimiothérapie est administrée en perfusions intraveineuses. Le protocole comporte 6 cycles de chimiothérapie mensuels puis une cure tous les 2 mois pendant 12 à 18 mois.

C yclophosphamide (Endoxan™) 600 mg/m² à J1
H ydroxyadriamycine (Adriblastine™) 25 mg/m² à J1
V épeside™ (étoposide) 60 mg/m² à J1
P rédnisone (Solupred™) 40 mg/m² de J1 à J5
IN ter F éron (Introna™ ou Roféron A™) à la dose de 5 M. UI en injection sous cutanée, 3 fois par semaine pendant 18 mois.

L’association ACP

Elle est administrée en perfusions intraveineuses. Le cycle de chimiothérapie est recommencé toutes les 3 à 4 semaines

A driamycine : J1
C yclophosphamide (Endoxan™) : J1 et J2
P rédnisone (Solupred™) 40 mg/m² de J1 à J5
Prophylaxie méningée avec du méthotrexate intrathécal à J2.

L’association ACEP
Elle est administrée en perfusions intraveineuses. Le cycle de chimiothérapie est recommencé toutes les 3 à 4 semaines pour 3 à 6 cures.

A driamycine : J1
C yclophosphamide (Endoxan™) : J1 et J2
E toposide (Vépeside™) : J1 et J3
P rédnisone (Solupred™) 40 mg/m² de J1 à J5
Prophylaxie méningée avec du méthotrexate intrathécal à J2.

Les protocoles anciens sans anthracyclines

Le COP ou le CVP
C’est un des protocoles qui fut le plus utilisé. Il est administré en perfusions intraveineuses. Le cycle de chimiothérapie est recommencé toutes les 3 semaines. Le traitement comprend 6 à 8 cures consécutives.

C = C yclophosphamide (Endoxan™) : 600 à 800 mg/m² IV J1
O = O ncovin™ (Vincristine) : 1,4 mg/m² IV J1
P = P rédnisone (Solupred™) : 40 mg/m² de J1 à J5.

Les associations avec un sel de platine

Le DHAP
Ce protocole comprend les médicaments suivants :

Cisplatine à J1
Cytarabine (Aracytine™) à J1
Dexaméthasone de J 1 à J 5

L’association ESHAP
Cette association comprend les médicaments suivants :

E toposide (Vépeside™) 40 mg/m² de J1 à J4
Methyl-prédnisolone 500 mg de J1 à J4
A racytine™ (cytarabine) 2000 mg/m² à J5
Cis P latine 25 mg/m² de J1 à J4

Les associations à base d’ifosfamide (Holoxan™) et de Vépeside™
Elles sont utilisées à doses variables, pendant 1 à 5 jours (Holoxan TM /VP16), associées éventuellement à d’autres médicaments comme la mitoxantrone.

D’autres options…

Cette liste n’est pas exhaustive. Des situations particulières peuvent amener à des modifications sur les protocoles de base.

IVAM : Ifosfamide (Holoxan™) de J1 à J5 + Vépeside™ de J1 à J3 + Aracytine™ (cytarabine) de J1 à J3 + Méthotrexate à J5 et acide folinique de J6 à J9
Mini-CEOP : Cyclophosphamide (Endoxan™) à J1 + Epirubicine (Farmorubicine™) à J1 + Oncovin™ (vincristine) à J1 et Prédnisone de J1 à J5
ZEM : Zevalos ™ (idrarubicine) à J1 + Endoxan™ (cyclophosphamide) de J1à J5 + Methyl-prédnisolone de J1 à J5

Des protocoles, étudiés dans le cadre d’essais thérapeutiques, peuvent aussi être proposés

AVEC ANTHRACYCLINE

AUTRES PROTOCOLES

CHOP

CHVP + INF

AC

ACE

ACVP

COP/CVP

CBV/NVT

DHAP

ESHAP

IVAM

mini-CEOP

ZEM ….

Les « intensifications thérapeutiques »

POURQUOI ?

Cette une modalité de traitement importante dans les formes agressives de lymphomes. Dans ce cas, l’oncologue va pouvoir agir sur deux paramètres, non exclusifs, de la chimiothérapie.

Il peut augmenter la dose administrée. C’est une « intensification ». Par exemple, c’est le cas du protocole « ACVBP » dans lequel les doses de doxorubicine et de cyclophosphamide sont plus élevées que dans le protocole « CHOP ».
Il peut réduire la durée entre les cycles de chimiothérapie de 3 à 2 semaines. C’est une « densification ».

Pour améliorer la tolérance de ces chimiothérapies « fortes », le médecin utilisera des facteurs de croissance médullaire pour contrecarrer la diminution des globules blancs.

LES « INTENSIFICATIONS THÉRAPEUTIQUES » AVEC AUTOGREFFE DE CELLULES SOUCHES

Introduction

Les cellules malignes des lymphomes sont sensibles aux chimiothérapies et que, plus la dose de chimiothérapie utilisée est forte, plus l’effet sur ces cellules est important.
En pratique, l’augmentation des doses de chimiothérapie se heurte à une augmentation de la toxicité, en particulier pour les cellules du sang. C’est pour permettre des traitements très intensifs que des « intensifications thérapeutiques », avec autogreffe de cellules souches, ont été mises au point.

Un rappel : les cellules souches …

Les cellules souches donnent naissance à toutes les cellules du sang : globules rouges, globules blancs et plaquettes. Elles se trouvent dans la moelle osseuse contenue dans les os du bassin, le sternum et les côtes chez l’adulte. Ces « cellules souches » sont capables de circuler dans le sang, on parle alors de cellules souches périphériques. Les chimiothérapies et les facteurs de croissance médullaire, G-CSF ou GM-CSF (Neupogen™, Granocyte™) favorisent la circulation de ces cellules souches.

L’autogreffe

Chaque patient est son propre donneur quand la moelle peut être prélevée, suffisamment riche et sans envahissement tumoral. C’est une greffe de cellules souches sanguines appartenant au patient. Elles sont cultivées en dehors du corps et réinjectées par la suite. Les cellules souches sont les cellules qui donnent naissance à toutes les cellules du sang (globules rouges, globules blancs et plaquettes). Elles se trouvent dans la moelle osseuse (sur tous les os du bassin, le sternum et les cotes chez l’adulte) mais sont capables de circuler dans le sang, on parle alors de cellules souches périphériques. Les chimiothérapies et les facteurs de croissance G-CSF ou GM-CSF (Neupogen™, Granocyte™) favorisent la circulation de ces cellules souches. Cette technique permet d’intensifier les traitements pour détruire plus de cellules cancéreuses et de cellules normales, ces dernières étant seules remplacées par la greffe.

Cette technique comprend quatre étapes déroule habituellement de la manière suivante :

Première étape : traitement d’induction et « conditionnement »

Le patient, au cours d’une chimiothérapie, reçoit des injections de facteur de croissance qui permettent une bonne circulation des cellules souches. Pour ce faire, on utilise la vincristine, la doxorubicine et de la cortisone sous forme de dexaméthasone, c’est-à-dire un protocole de type « VAD » (Vincristine, Adriamycine (doxorubicine) et Dexaméthasone). Le traitement comprend 3 à 4 cycles à 3 semaines d’intervalle.
Le traitement alternatif utilise de la thalidomide associée à la dexaméthasone orale.

Seconde étape : le prélèvement des cellules souches

Lorsque le nombre de cellules souches circulantes est satisfaisant, le sang est prélevé grâce à un appareil qui sélectionne les cellules souches. Cette « cytaphérèse » nécessite de poser une aiguille dans une veine pour prélever le sang et une autre pour réinjecter la part qui n’est pas prélevée. La procédure dure environ 3 heures et entre une et trois cytaphérèses sont habituellement suffisantes pour permettre le prélèvement nécessaire à la pratique d’une « intensification thérapeutique ».
Rarement, les cellules souches ne circulent pas suffisamment pour permettre un prélèvement satisfaisant. On est alors amené à effectuer directement un prélèvement des cellules souches dans la moelle osseuse. Ce prélèvement nécessite une anesthésie générale et les cellules souches sont prélevées par ponctions sur l’os du bassin.
Le prélèvement de cellules souche est ensuite congelé, parfois après avoir reçu un traitement “ex-vivo” ou après avoir subi des tests. Les cellules congelées peuvent être conservées pendant plusieurs années.

Troisième étape : l’intensification thérapeutique

Au traitement d’induction fait suite la phase dite d’abrasion médullaire dont le but est de détruire les cellules tumorales. Cette phase dure de 5 à 7 jours.
Plusieurs types de chimiothérapie peuvent être utilisés, telles que le BEAM, le CBV, le melphalan, le TAM, etc…
La chimiothérapie est aussi, parfois, associée une irradiation à la dose de 8 Gray, de l’ensemble du corps (Irradiation Corporelle Totale ICT), en anglais (Total Body Irradiation ou TBI)

Quatrième étape : la transplantation « autogreffe » de cellules souches

Un à trois jours après la fin de « l’intensification thérapeutique », les cellules souches sont décongelées puis transfusées au patient
Les cellules souches réinjectées vont alors se loger dans la moelle osseuse et produire au bout de 10 à 20 jours les cellules du sang. Pendant cette période, le nombre de cellules du sang (globules blancs et rouges, plaquettes) sont très basses en raison de la chimiothérapie et ou de la radiothérapie à fortes doses. Comme les cellules souches injectées ne sont pas encore en état de faire remonter les cellules du sang périphérique (période dite d’aplasie), le patient est habituellement placé dans un environnement cherchant à le protéger des infections.
Avec l’évolution des conditionnements atténués (traitements qui préparent à la greffe), la durée d’hospitalisation après la greffe est de plus en plus courte et s’effectue en hospitalisation de jour.

Mise à jour

Jeudi 12 Mars 2009

Merci Pamplemousse pour toutes ces précisions sur la chimio notamment. J’avoue que lorsque je voyais, par exemple, R-CHOP sur ce forum, je ne savais pas à quoi ça correspondait. Maintenant j’ai tout compris.

Merci d’avoir pris le temps de nous éclairer =)

Un très bon week end. Amitiés

Bonjour Pamp’

Très instructif ton post, je connaissais le Rchop ,l’ayant eu moi-même , mais pas les autres traitements , j’en sais un peu plus maintenant
Merci

Bonne journée

Framboise

Bonjour.
Merci pour vos remarques.C’est un peu long à lire mais c’est très intéressant.

C’est pas grave que ce soit long ; on n’est pas obligés de tout lire d’un coup. C’est vrai que c’est intéressant et très clair !

Merci Pamplemousse

Je trouve ton post très intéressant, et je trouve que ça serait intéressant que chaque membres pouisse y donner son traitement.

1 séance Le R-CHOP21
R = R ituximab (MabThéra TM )
C = C yclophosphamide (Endoxan™) : 750 mg/m² à J1
H = H ydroxyadriamycine (Adriblastine™) : 50 mg/m² à J1
O = O ncovin ™ vincristine : 1 mg/m² à J1
P = P rédnisone (Solupred™) : 40 mg/m² de J1 à J5

Et comme ce traitement sur mon lymphome agressif, ne fonctionnait pas je suis passée au protocole :

L’ACVBP tous les 15 jours
Dans de nombreux centres spécialisés, l’ACVBP (Adriamycine + Cyclophosphamide + Vindésine + Bléomycine + Prédnisone) est la chimiothérapie de référence dans le traitement des lymphomes agressifs. Ce protocole dense est administré en perfusions intraveineuses et comporte :

Une phase d'induction ( ACVBP proprement dit) dont le but est d'obtenir la disparition rapide de tous les signes de la maladie. Le cycle de chimiothérapie est recommencé toutes les 2 semaines. Cette chimiothérapie intensive dure de deux à trois mois. Il comprend :

    A driamycine : 75 mg/m² à J1
    C yclophosphamide (Endoxan™) : 1200 mg/m² à J1
    V indésine (Eldésine™) : 2 mg/m² à J1 et J5
    B léomycine : 10 mg/m² à J1 et J5
    P rédnisone (Solupred™) : 40 mg/m² de J1 à J5

Une phase de consolidation qui peut consister en des chimiothérapies tous les quinze jours pendant quatre mois ou en une intensification avec autogreffe
Une « prophylaxie méningée » avec du méthotrexate intrathécal à J2 est souvent associée.

Le traitement est lourd, mais le résultat est effectivement là, et même si je suis passée, par des moments très bas (Anémie, bactérie, Chutes de globules blancs et plaquettes), j’ai envie d’aller jusqu’au bout.

Bisous Pamplemousse et merci pour tes explications.

Bonjour veronique.
J’ai eu moi aussi un protocole d’acvbp et celui-ci reste actuellement le plus efficace de tous les traitements que j’ai reçu.

bonjour tout le monde!
vous avez changé de protocole, suite au scanner de controle a mi-parcours?
j’ai du R-CHOP 21, et scanner de controle demain? ils peuvent me changer de protocole demain? ou on continue quand même R-CHOP et on attend le pet-scan de la fin?
merci a vous…

En fait non, moi c’est suite à la pose de ma CIP, j’ai fait une trombose, je devais venir chercher ma 2ème chimio, le remplaçant de mon médecin a voulu un scanner complet par sécurité, et là ils ont découvert que ma grosse tumeur s’était divisée pour me remplir le bas ventre, donc ils ont mis tout de suite en place le changement de protocole. Voilà, mais je pense que s’ils ne te l’ont pas fait avant, c’est que ton protocole convient à la regression du lymphome.

Bisoussssss

ok merci vero!
en fait j’ai scanner de controle demain justement pour voir si la chimio fonctionne!!
je croise les doigts!!
bises a vous tous…

Bonsoir tt le monde

Siana, je croise tous mes doigts (même ceux des pieds) :slight_smile: pour toi demain, est-ce qu’on te donne les résultats de suite ?

Moi demain, je vais chercher les résultats de mon tep-scan

Grosse pensée pour toi demain

Bises

Framboise

Pamplou , ça c est de l info!!! merci! Bonne chance pour les tep scans !!

petit coucou clo comment vas tu ?

je viens de t envoyer un mail Larouelle!

Je croise aussi les doigts pour toi Siana et reviens vite nouss donner de tes nouvelles

Allez Framboise, viens vite nous donner les résutats de ton Tep-Scan, je suis là et je croise aussi les doigts, mais les doigts de pieds, je vais éviter, car je voudrais pouvoir marcher, mdrrrr

Bises à toutes les deux

moi j’ai rien eu de tout ca j’ai eu cytrarabine 50mg cytarabine 3mg etoposide 200mg et CYVE et methotrexate est ce que tu connais pamplemousse ?

Bonjour larouelle.
Oui j’ai eu ce traitement par cytarabin,eposide,méthotrexate et prendisolone.Mais il devait avoir une autre appellation car je n’ai pas souvenir du protocole CYVE que tu décris.
Bises.